Le cyclotourisme vous emmène aux confins du monde - Montez à bord de Curious Pedals !

Le cyclotourisme est un sport populaire qui mène à des endroits intéressants. L'équipe finlandaise Curious Pedals s'est fixé un objectif ambitieux en pédalant d'Helsinki à Singapour. L'itinéraire à vélo a traversé un total impressionnant de 21 pays. Le duo a parcouru tout le trajet vêtu des vêtements en laine mérinos North Outdoor. Découvrez cette aventure extraordinaire et le test d'acidité auquel les vêtements en mérinos ont été soumis !

Curious Pedals

Derrière l'équipe de cyclotourisme Curious Pedals se trouvent Valtteri Heinilä et Alvari Poikola, deux amis qui se sont rencontrés à l'Université Aalto. Tous deux ont beaucoup voyagé dans leur vie, mais ils avaient tous les deux le désir ardent de voir davantage, de mieux connaître et de vivre le monde sous un autre angle. Le voyage à vélo d'Helsinki à Singapour a offert une aventure bouleversante dont Alvari et Valtteri rêvaient depuis longtemps.

Un voyage à vélo à travers 21 pays est un défi exigeant pour quiconque. Ils n'étaient pas non plus des débutants. Alvari avait déjà parcouru à vélo la distance entre la Finlande et la France lors de son année d'échange. Cette expérience formidable a semé la graine de l'enthousiasme. C'est ainsi qu'est née l'idée d'un voyage plus long, auquel Valtteri s'est également joint. Ensemble, ils ont choisi la péninsule de Singapour comme destination et ont commencé à planifier leur itinéraire vers cette destination.

Au début, Curious Pedals pédalait en moyenne 120 kilomètres par jour. Lorsque les routes se sont dégradées et que le terrain est devenu montagneux, le rythme a considérablement ralenti. Le corps s'est adapté au cyclisme en une semaine. Il a fallu un peu plus de temps pour que l'estomac s'habitue à absorber plus de 5000 calories par jour.

Sponsor vestimentaire North Outdoor

Curious Pedals a obtenu comme sponsor vestimentaire pour son voyage la marque de laine mérinos North Outdoor . Ses caractéristiques, sa qualité et son poids étaient parfaitement adaptés pour un voyage à vélo.

« Les vêtements en mérinos ont littéralement traversé l'enfer. Nous avons pédalé dans tous les environnements et conditions météorologiques imaginables : chaud, froid, vent et pluie », se remémore Alvari.

La planification de l’équipement et des vêtements fait partie intégrante de la réussite d’un voyage à vélo, surtout lorsque le trajet et surtout les montées sont nombreux. Chaque gramme compte alors.

« Un grand avantage des vêtements en mérinos était leur légèreté, car nous avons beaucoup pédalé en montée. L’élévation totale devait être d’environ 100 000 mètres sur tout le trajet. Nous voulions minimiser la charge. Nous avions des vélos légers et une tente très légère. Nous avons essayé de réduire les grammes partout où nous pouvions. C’est pourquoi il aurait été pure folie d’emporter des vêtements lourds », explique Valtteri.

La destination la plus impressionnante pour Valtteri fut le Tadjikistan. Il loue sa nature incroyable, sa culture et ses habitants : « On avait l’impression d’être sur une autre planète. C’était une véritable aventure. C’est là aussi que nous avons rencontré les plus grandes difficultés. J’y ai beaucoup appris sur moi-même et sur Alvari ».

15 400 kilomètres, 245 jours et 21 pays

Le voyage de Curious Pedals a finalement duré huit mois, durant lesquels ils ont parcouru 15 400 kilomètres à vélo. La destination finale, Singapour, était claire dès le départ. Pour le reste, l’itinéraire était très grossièrement planifié, laissant place à la spontanéité et aux agréables surprises.

« Nous avions une estimation approximative des pays que nous voulions traverser. Pour le reste, nous planifiions notre itinéraire quotidien au petit déjeuner », raconte Valtteri.

L’itinéraire a dû être modifié plusieurs fois en cours de route, en raison de revers constants liés aux restrictions sanitaires, aux situations de visa complexes ainsi qu’aux guerres en Ukraine et au Myanmar.

L’équipe de cyclistes a finalement traversé ces pays : Finlande, Estonie, Lettonie, Lituanie, Pologne, Slovaquie, Hongrie, Roumanie, Bulgarie, Turquie, Géorgie, Tadjikistan, Kirghizistan, Kazakhstan, Inde, Népal, Vietnam, Cambodge, Thaïlande, Malaisie et Singapour.

« Même si les vêtements étaient légers, ils nous ont tout de même gardés au chaud. Cela a rendu le voyage beaucoup plus agréable », raconte Valtteri.

Des jours sans se laver

Le cyclotourisme n’est pas une discipline pour les sensibles. Passer des mois dans les mêmes vêtements sans possibilité de se laver correctement pourrait être difficile pour beaucoup habitués au confort. La laine mérinos a apporté une aide surprenante contre les odeurs. La petite tente n’était pas non plus trop étroite grâce au mérinos.

« Nous avons parfois passé des semaines entières à porter les mêmes chemises en mérinos sans les laver », résume Valtteri. 

« Nous pouvions transpirer pendant des heures à vélo. Mais quand on laissait le vêtement en mérinos aérer la nuit, il était frais et prêt à être porté le matin », poursuit Alvari.

La douche n’était souvent pas possible. Le duo se lavait comme il pouvait avec ce que Valtteri et Alvari appellent un lavage à la bouteille d’eau. Le plus souvent, cela signifiait verser un litre d’eau sur soi depuis les bouteilles. C’était souvent la seule façon de maintenir une hygiène minimale.

Grâce aux vêtements en laine mérinos de North Outdoor, Valtteri et Alvari n’avaient pas à se demander chaque matin quoi porter. Valtteri explique qu’ils voulaient emporter des vêtements simples et de qualité : « Sans les vêtements en mérinos North Outdoor, nos nuits auraient certainement été bien plus odorantes dans notre petite tente. Là, le niveau d’hygiène était étonnamment bon et sans odeur ».

Les louanges pour la laine mérinos venaient aussi du fait que le duo pouvait compter sur des vêtements performants quelles que soient les conditions météorologiques.

« Nous aimons aussi être sans odeur et avoir une belle apparence, même si nous sommes des amoureux de la nature », conclut Valtteri.

« Il aurait vraiment fallu travailler dur pour que les vêtements en mérinos se salissent et commencent à sentir mauvais. C’est plutôt l’homme qui sentira avant le vêtement en mérinos », conseille Alvari.

Épreuves et rencontres palpitantes

Le long voyage à vélo a réservé au duo une série de surprises successives. L’un des moments les plus éprouvants du voyage a eu lieu en Roumanie, où ils ont rencontré des ours. Le duo descendait un col de montagne dans les Alpes de Transylvanie à vélo lorsque les voitures venant en sens inverse ont commencé à klaxonner en leur direction. 

"Nous y étions déjà habitués, car en Europe, beaucoup nous saluaient amicalement en travaillant. Cette fois, la différence était que personne ne souriait. Heureusement, un des chauffeurs fit signe de s'arrêter et nous informa qu'un groupe de trois ours se trouvait devant nous", raconte Valtteri ce moment palpitant.

Après avoir discuté un instant de la situation, le chauffeur accepta de faire demi-tour et de conduire le duo en tant que bouclier entre les roues et les ours. Rapidement, Valtteri et Alvari comprirent que la voiture n'était pas une protection suffisante contre un gros ours.

"Une énorme ourse avec ses deux petits était allongée au bord de la route. Quand l'ourse nous vit approcher, elle se dressa sur ses pattes arrière, atteignant haut au-dessus de la voiture, puis fit un pas en avant pour protéger ses petits. Lorsque nous sommes passés près des ours, la mère n'était qu'à quelques mètres de nous. Nous avons accéléré à toute vitesse en descendant la pente, espérant que l'ours resterait derrière. Heureusement, il est resté en arrière."

Il est important de se rappeler que lors d'une longue randonnée à vélo, on peut aussi tomber malade. Le moment le plus grave du voyage fut lorsque Alvari contracta la dengue pendant le périple.

Réflexions sur le voyage à vélo – Garder la simplicité

De nombreux enseignements ont été tirés du voyage. Mais un en particulier se démarquait.

"Keep it simple", résume Alvari.

Lorsque l’on voyage et surtout lorsqu’on se débrouille avec peu d’équipement, on comprend que moins c’est souvent plus. Les choix ont leur importance.

"La leçon la plus importante du voyage à vélo a été de simplifier la vie. Pour nous, cela signifiait des agendas vides, des objectifs clairs, se concentrer sur quelques choses seulement et consacrer sa vie à ce qui est réellement significatif. Du point de vue vestimentaire, cela signifiait une garde-robe simple, fonctionnelle en toutes circonstances", explique Valtteri.

Les vêtements en laine mérinos se sont révélés étonnamment importants durant le voyage. Alvari raconte : "Nous avons souvent dormi en tant qu'invités chez des personnes que nous ne connaissions pas. Un hôte nous a même dit que nous ne sentions pas mauvais, contrairement aux deux précédents cyclistes invités".

"Si nous avions porté des vêtements de cyclisme traditionnels, ils auraient commencé à sentir très vite. Le fait de ne pas pouvoir laver les vêtements de transpiration pendant des semaines aurait été vraiment dégoûtant", ajoute Valtteri.

Alvari explique que sans la laine mérinos, ils auraient dû acheter plus de vêtements pendant le voyage, car leurs habits se seraient usés très rapidement : "J'ai porté le même sweat à capuche en mérinos du début à la fin".

"J'ai encore les mêmes vêtements en mérinos que ceux que j'ai portés pendant mes 8 mois de voyage à vélo. Ils sont d'une telle qualité. Si le matériau avait été autre que la laine mérinos, nous n'oserions probablement même plus porter les mêmes vêtements", conclut Valtteri.

Valtter a également un excellent conseil pour ceux qui rêvent de voyage : « Lancez-vous ! Partez simplement à la découverte du monde proche ou lointain à vélo, au lieu de chercher des raisons pour lesquelles ce serait une mauvaise idée. Ce n’est pas le voyage qui tue, c’est la vitesse. Une bonne condition physique suffit pour aller loin. Pas besoin d’investir une fortune dans le matériel. Plus le vélo est basique, plus l’esprit d’aventure est grand ! ».

Le voyage de Curious Pedals a inclus des dizaines de crevaisons, des chaînes cassées et un porte-bagages de vélo détruit. Alvari a réussi à souder un tout nouveau porte-bagages dans un petit village tadjik pour 8€. Une fois, leurs chaussures de vélo ont aussi été volées, et le duo a dû pédaler en tongs à travers l’Asie du Sud-Est. Pourtant, ils ont toujours réussi à s’en sortir quand leur vélo les lâchait.